Photo: via facebook
Hichem Ferrah, guitariste du groupe Ithrène
«L’Amérique fournit tous les moyens du succès»
Depuis la fin des enregistrements de leur album «New Tindi», débuté en 2008 et distributé chez
Belda Diffusion en 2011, Hichem Ferrah, le guitariste fétiche du groupe Ithréne
d'Oum El Bouaghi, a transité par Tunis, pour aboutir dans l’Ohio américain où
il officie en bluesman reconnu.
Djamel Guettala : Racontez-nous vos débuts et pourquoi avez vous choisi le groupe
Ithrène?
Hichem Ferrah
: Ithrène est le seul groupe où je me suis senti en harmonie avec
moi-même. C'était le groupe que je n'ai pas choisi car j'en faisais toujours
partie. Le début était difficile bien sûr car il y avait un manque de matériel,
et des lieux de répétitions. Mais nous avons fait notre possible pour aboutir à
un résultat positif et promouvoir la bonne chanson chaouie. Nous avons
participé à pas mal d'évènements et festivals sur le territoire national.
Comment,
quand et où avez vous appris à jouer de la guitare ?
J'ai commencé à jouer de la guitare à l'âge de douze ans lorsque
mon frère m'a appris quelques accords et ensuite j’ai commencé à apprendre tout
seul. Cela m'a beaucoup encouragé à
continuer à jouer.
Vous jouez
dans quel groupe maintenant et sentez-vous la différence ?
Je joue avec
un groupe de blues qui s'appelle «Foot Steps», il est composé de cinq éléments.
Ce sont des gens magnifiques, très respectueux et je me sens bien comme si
j'étais chez moi. La seule différence se situe dans le genre musical. Le blues
avec Ithrène, c'était surtout l'originalité ; et c'est ce qui me manque
vraiment
Quelles sont
vos influences ?
En tant que
guitariste, je suis très influencé par le jazz, le blues et aussi le rock.
J'aime beaucoup la voix de la chanteuse Aurasienne Markunda… J'ai du respect
pour le grand artiste Athman Bali et aussi le grand luthiste Alla de Béchar.
Avant votre
départ vers l’Amérique, vous avez contribué à l'album du groupe Ithrène ; il
contient des recherches profondes en matière de musique. Parlez-nous en ?
Le dernier
album du groupe s'intitule «New Tindi». Tout simplement, nous avons essayé de
ne plus rester uniquement, dans le style chaoui mais aussi toucher à d'autres styles berberes et internationaux.
Quels
avantages l'Amérique peut-elle offrir, de plus que l'Algérie, à un musicien ?
Pour être
franc, il y a une grande différence. Tous les moyens existent pour avoir du
succès et avancer ; il suffit d'être fonceur et créatif.
Souhaitez-vous
un jour, vous produire avec votre nouveau groupe, ici, en Algérie ?
Oui, bien sûr
! D'ailleurs, c'est mon rêve.
Un dernier mot...
Vive la musique, vive l'Algérie et
vive les Etats-Unis. Thanemirth !
Entretien
réalisé par : Djamel Guettala
ALGERIE NEWS
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