Les années passent, mais ne semblent pas avoir de prise sur lui. C’est à peine si quelques poils de sa barbe ont viré au poivre et sel d’une cinquantaine mature.
Djamel Sabri, Djo pour les intimes, n’a pas vraiment changé. Même look de rebelle, même discours d’écorché vif, d’insurgé, et ce même regard acerbe porté sur un monde où «les voleurs sont venus à bout des valeurs». Nous sommes partis à sa rencontre, chez lui à Oum El Bouaghi, où il nous a reçus dans son petit atelier de «travail».
D’emblée, Djo reconnaît volontiers que quand on refuse de marchander ses principes et de se laisser couler dans le moule de l’uniformité, ou encore celui de la médiocrité, on ne peut vivre qu’en marge du troupeau. En mouton noir. «Il vaut mieux vivre comme un coq, comme un aigle, dignement et dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Je suis de cette glaise-là. Et je dis tout le temps ce que je pense», dit-il sans concession.
D’emblée, Djo reconnaît volontiers que quand on refuse de marchander ses principes et de se laisser couler dans le moule de l’uniformité, ou encore celui de la médiocrité, on ne peut vivre qu’en marge du troupeau. En mouton noir. «Il vaut mieux vivre comme un coq, comme un aigle, dignement et dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Je suis de cette glaise-là. Et je dis tout le temps ce que je pense», dit-il sans concession.